Treize personnes ont participé à cette sortie pour
assister au film FLAMENCO FLAMENCO DE Carlos
Saura dans un très sympathique
cinéma du 4ème arrondissement : le Nouveau Latina, l’accueil est agréable, nous patientons dans une
salle au 1er étage . Celle-ci
ressemble à un bistrot, vieux projecteur, vieilles affiches, tableaux exposés.
Le film de Carlos Saura fait une succession de portraits des musiques, chants et danses du
Flamenco actuel . On peut penser à une suite de tableaux. Il réunit les plus grands maîtres (Paco de
Lucia – Manolo Sanlucar) et les nouveaux talents (Sara Baras – Miguel Povoda)
C'est un voyage autour du Flamenco, de sa lumière, de ses couleurs et de ses émotions.
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Ensuite visite à la Pinacothèque de Paris accueillant l'exposition :
La Pinacothèque de Paris poursuit son exploration des cultures
précolombiennes et mésoaméricaines. Après le succès de l’exposition L’Or des Incas :
origines et mystères, la Pinacothèque de Paris présente la
découverte archéologique la plus importante de la dernière décennie au
Mexique : les masques en mosaïque de jade.
Ces masques exceptionnels, entièrement restaurés par les plus éminents
spécialistes en archéologie maya, représentent les visages de la divinité.
Crées pour les gouverneurs les plus prestigieux des cités perdues mayas, ils
avaient pour mission d’assurer la vie éternelle à ces hauts dignitaires
après leur mort.
On a découvert à ce jour une quinzaine de masques qui sont présentés pour
la plupart à la Pinacothèque de Paris. Cet ensemble rarissime, que le Mexique
accepte exceptionnellement de porter hors de ses frontières, sera exposé aux
côtés d’une centaine d’œuvres qui quittent le pays pour la première fois. La
Pinacothèque propose ainsi une véritable plongée dans la cosmogonie
sophistiquée et mystérieuse de cette culture millénaire.
Les masques de jade exposés ont été retrouvés dans les sépultures des élites
mayas. Une partie des masques funéraires représente les visages
individualisés des dirigeants mayas. C’est le cas de l’extraordinaire masque
du roi Pakal qui fige pour l’éternité les traits du souverain. La lecture des
œuvres est enrichie par une fructueuse mise en contexte : les masques sont en
effet présentés avec le reste du trousseau funéraire qui comprend colliers,
boucles d’oreilles, bracelets, céramiques et autres offrandes. C’est la
première fois, depuis leur exhumation et leur dispersion dans différents
musées, que ces œuvres sont rassemblées. Sept tombes de dirigeants mayas sont
ainsi reconstituées.
Une autre partie des masques
exposés représente les divinités du panthéon maya qui, à l’instar des ancêtres
mythiques incas, combinent des traits humains, animaux et végétaux. Portés
par l’élite maya durant les cérémonies rituelles, les masques lui
permettaient d’endosser le visage de la divinité et d’accomplir ainsi son rôle
d’intermédiaire entre les sphères terrestre et céleste.
QUELQUES MASQUES EXPOSES
Masques funéraires en mosaïque de jade, coquillages et obsidienne grise.
Ornements funéraires
Masque cérémoniel, jade et coquillages